Crédit acheteur
Crédit acheteur [Fin. / Rel. int.]
Crédit à l’exportation octroyé par la banque du pays exportateur aux acheteurs étrangers qui se traduit par un paiement au comptant à l’exportateur.
Il est complété en France par un contrat d’assurances crédit entre la banque et la COFACE qui donne une garantie à la banque à concurrence de 95 % du crédit accordé.
Crédit-bail [Fin.]
Contrat de louage assorti de promesse de vente au profit du locataire. Pour le locataire, le crédit-bail est un finance¬ment des investissements avec possibilité de disposer du matériel de son choix sans avoir à immobiliser au départ des fonds propres ou empruntés.
En anglais : leasing.
Crédit consenti sur créances commerciales [Fin.]
Nouvelle forme de financement du cycle d’exploitation qui repose sur une formule simplifiée de mobilisation du compte clients et qui a été conçue par les banques spécialement en faveur de petites et moyennes entreprises.
Le crédit consenti sur créances commerciales met en œuvre certaines des facilités apportées à la loi du 2 janvier 1981, dite Loi Dailly, et par la loi bancaire du 24 janvier 1984.
Financièrement dissociée des instruments de recouvrement, cette procédure de financement correspond à un crédit à court terme renouvelable et non mobilisable, utilisable par escompte de billets à échéance comprise entre 10 et 90 jours.
Crédit d’équipement des petites et moyennes entreprises [Fin.]
Créé fin 1980, il résulte de la fusion :
– de la Caisse nationale des marchés de l’état (CNME) créée en 1936;
– de la Caisse centrale de crédit hôtelier, commercial et industriel (CCHCI) remontant à 1923;
– du Groupement interprofessionnel des PEM (GIPME), créé en 1974.
Le CEPME facilite et simplifie l’accès au crédit des entreprises : prêts à long terme, crédits professionnels mutuels pour financer l’équipement, crédits à moyen terme innovation, financement d’opérations de crédit-bail, finance-ment des commandes publiques.
Crédit de mobilisation de créances commerciales (CMCC) [Fin.]
Technique destinée à se substituer à l’escompte dont elle constitue une variété. La banque escompte un billet à ordre souscrit par l’entreprise qui fait l’emprunt en représentation d’un certain nombre de créances qu’elle a sur ses clients et dont les échéances sont à 10 jours au plus. Certains auteurs parlent d’escompte collectif.
Ainsi au lieu d’escompter les effets, un à un, l’entreprise escompte un ensemble. L’opération est plus simple pour elle et pour la banque et elle est moins coûteuse.
Crédit de trésorerie Crédit à court terme, Avances.
Crédit d’impôt [Fin.]
Créance sur le Trésor bénéficiant aux personnes ayant des produits d’obligations ou de placements ayant subi une retenue à la source. Cette perception anticipée est à valoir, sous forme de crédit d’impôt, sur l’impôt personnel ultérieurement à verser par le bénéficiaire des revenus.
Avoir fiscal.
Crédit documentaire [Fin.]
Mode de financement des opérations d’un importateur. L’ouverture d’un crédit documentaire correspond à l’acte par lequel un banquier accepte de se substituer à un importateur pour régler à un exportateur étranger (ou à son banquier à l’étranger), en devises ou en francs, le prix des marchandises expédiées de l’étranger par voie maritime, aérienne ou terrestre. Le crédit documentaire prend fin à la remise des documents à l’importateur, au plus tard à l’arrivée des marchandises en douane.
Crédit documentaire confirmé [Fin.]
Possible seulement si le crédit documentaire est irrévocable. La confirmation par le banquier de l’exportateur est pour lui une garantie supplémentaire, car venant se superposer à l’engage¬ment du banquier de l’importateur.
Crédit fournisseur [Fin. / Rel. int.]
Technique de crédit à l’exportation s’analysant en termes inverses du crédit acheteur. C’est un crédit consenti à l’exportateur qui accorde des délais de paiement à son client importateur.
Crédit mobilisable [Fin.]
Crédit offrant à la banque une possibilité de refinancement spécifique auprès de la Banque Centrale par mobilisation de l’effet représentatif du crédit accordé.
Crédit moyen terme innovation [Fin.] Crédit à moyen terme accordé aux entreprises innovantes pour financer les dépenses engendrées par l’industrialisation et la commercialisation d’un produit nouveau. Dans ces dépenses, sont inclus les besoins en fonds de roulement afférents. D’une durée de 2 à 7 ans, le crédit à moyen terme innovation couvre 70 % du montant du besoin.
Depuis 1985, cette procédure est gérée par l’ANVAR.
Crédit revolving [Fin.]
Terme anglo-saxon pour désigner l’autorisation accordée par un banquier à un emprunteur ou à un client de pouvoir effectuer de nouveaux retraits d’un montant équivalent aux premiers paiements