Papier (commercial, financier,bancable, non bancable, court, long, Beau )
Créances tenues par les banques sous forme d’effets :
– lorsque les créances sont des effets de commerce, on parle de papier commercial. À ne pas confondre avec « commercial paper » qui, aux États-Unis désigne les billets à ordre dans une opération de face à face entre les entreprises à l’insu des banques : Billets de trésorerie en français ;
– lorsque les créances sont représentées par des effets établis à l’occasion de crédits réescomptables, mais sans porter sur des opérations commerciales, on parle de papier financier. Ex. : Crédits d’équipement, Crédits à l’exportation;
– lorsqu’un papier commercial correspond à des effets de commerce escomptables par la Banque Centrale – timbre, revêtu de trois signatures, échéances inférieures à 90 jours – il est appelé papier bancable. L’absence d’une des conditions en fait un papier non bancable, escomptable cependant auprès des banques ordinaires à un taux plus élevé. Le papier est qualifié de court lorsque son échéance est prochaine, long dans le cas inverse. Il est beau si les signataires sont très solvables et s’il est important.