Deux approches de circuit économique:
La CN (Comptabilité Nationale) ne représente pas l’économie nationale comme un ensemble de marchés, mais comme un circuit. La production est à l’origine de l’activité économique (voir le schéma). Elle est la source des biens et services, mais aussi des revenus (salaires, profits…) dont la dépense doit permettre l’achat des produits. l.e circuit économique ne peut évidemment pas demeurer aussi simple. S’agissant des produits (biens et services), il faut prendre en compte les Importations qui augmentent les ressources en produits, et les exportations qui sont une des utilisations possibles des produits disponibles (à côté de la consommation et de l’investissement). Quant aux revenus, ils ne sont pas dépensés tels quels par ceux qui les ont reçus de la production. Leur répartition entre les agents économiques est modifiée par des opérations de redistribution du revenu (impôts, cotisations, prestations sociales…) et par des transferts de revenus avec le reste du monde.
Les dépenses des agents économiques ne sont qu’exceptionnellement identiques à leurs revenus. Pour certains, les premières sont inférieures aux seconds. Ils ont alors une capacité de financement qui leur permet d’augmenter leurs créances, par exemple en prêtant. D’autres, au contraire, ont un besoin de financement parce que leurs dépenses excèdent leurs revenus. Ils doivent alors augmenter leurs dettes, par exemple en empruntant. Des opérations financières permettent ainsi à la capacité de financement des uns de combler le besoin de financement des autres. Elles peuvent aussi avoir lieu entre les unités résidentes (l’économie nationale) et des unités non résidentes (le reste du monde).
Toutes les opérations économiques que nous venons d’évoquer sont regroupées par la CN en quatre grandes catégories.
Les opérations sur produits:
Elles décrivent l’origine des biens et services (production, importations), et leurs différentes utilisations (consommation, investissement…). Leur prise en considération permet une approche de l’éconot nationale par les produits dont la synthèse est le tableau des entrées-sorties (TES). Le TES représente le système productif comme ensemble de branches (une branche est l’ensemble des unités c produisent le même produit).
Les opérations de répartition:
Elles décrivent la formation du revenu des agents (distribution redistribution). Leur prise en compte permet une approche par les revenus qui conduit à une représentation de l’économie nation; dont les sujets ne sont plus les branches mais les secteurs institutionnels c’est-à-dire des regroupements d’unités qui ont un comportement économique analogue (par exemple, les ménages, les sociétés).
Les opérations financières:
Elles décrivent les créances acquises ou cédées et les dettes contracté ou remboursées. Toutes ces opérations sont synthétisées dans des agrégats (produit intérieur brut ou P revenu national…) utilisés pour les comparaisons internationales; elles sont aussi reprises dans les comptes économiques intégrés (CEI, appellés aussi tableau économique d’ensemble, TEE) qui rassemblent toutes opérations des secteurs institutionnels.
Les opérations sur les patrimoines:
Pendant longtemps, la CN a limité son ambition à la mise en ordre c opérations relatives à des flux. Avec le SCN 93, elle confirme net ment son ambition d’être plus exhaustive en prenant en compte au les stocks, qu’ils soient non financiers (valeur du stock de logements de machines…) ou financiers (valeur des actions détenues, endettement total…). Cette volonté ne se traduit pas seulement par l’élaboration de comptes de patrimoine qui décrivent les stocks détenus par chacun des secteurs, mais aussi par des comptes qui permettent montrer comment les changements de valeur des stocks découlent à fois de flux de l’année (les achats d’actions par les ménages augmente leur stock d’actions, les ventes les diminuent) et de changements de prix (la variation des cours des actions suffit à modifier la valeur de leur stock même en l’absence de transactions). Tout ceci est aussi repris dans le TEE
La production est à l’origine de l’activité économique (voir le schéma). Elle est la source des biens et services, mais aussi des revenus (salaires, profits…) dont la dépense doit permettre l’achat des produits. l.e circuit économique ne peut évidemment pas demeurer aussi simple. S’agissant des produits (biens et services), il faut prendre en compte les Importations qui augmentent les ressources en produits, et les exportations qui sont une des utilisations possibles des produits disponibles (à côté de la consommation et de l’investissement). Quant aux revenus, ils ne sont pas dépensés tels quels par ceux qui les ont reçus de la production. Leur répartition entre les agents économiques est modifiée par des opérations de redistribution du revenu (impôts, cotisations, prestations sociales…) et par des transferts de revenus avec le reste du monde.
Le circuit économique |
Les dépenses des agents économiques ne sont qu’exceptionnellement identiques à leurs revenus. Pour certains, les premières sont inférieures aux seconds. Ils ont alors une capacité de financement qui leur permet d’augmenter leurs créances, par exemple en prêtant. D’autres, au contraire, ont un besoin de financement parce que leurs dépenses excèdent leurs revenus. Ils doivent alors augmenter leurs dettes, par exemple en empruntant. Des opérations financières permettent ainsi à la capacité de financement des uns de combler le besoin de financement des autres. Elles peuvent aussi avoir lieu entre les unités résidentes (l’économie nationale) et des unités non résidentes (le reste du monde).
Vidéo : Deux approches de circuit économique:
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Deux approches de circuit économique: