Le reste du monde:
Il ne s’agit pas de faire les comptes complets du reste de la planète, mais de retracer les relations entre unités résidentes et unités non résidentes. Le reste du monde (RDM) est donc une sorte de SI qui regroupe ces dernières uniquement dans la mesure où elles effectuent des opérations économiques pendant l’année avec l’économie nationale (ensemble des unités résidentes). On répartit les opérations non financières avec le RDM dans trois comptes.
Le compte extérieur des biens et services présente les importations en ressources et les exportations en emplois, le solde étant le solde extérieur des biens et services (les importations de la France sont une ressource pour le RDM et on les appelle importations ; autrement dit, on écrit les comptes du point de vue du RDM, mais on désigne les opérations par le nom qu’elles ont pour la France).
Le compte extérieur des revenus primaires et transferts courants enregistre toutes les opérations de répartition du revenu intervenant avec le RDM. Son solde extérieur courant est l’équivalent de l’épargne pour les autres SI, c’est-à-dire du solde du compte d’utilisation du revenu. Il est pratiquement égal au solde des transactions courantes de la balance des paiements. Le solde du compte de capital est à ès du même montant car ce troisième compte enregistre à peu près rien. Ce solde est la capacité de financement du WM. Par construction, elle est égale, mais de si8ne opposé à la capacité de financement de la nation; car une opérati0n ne peut pas augmenter la capacité de financement d’un non-résidente elle n’accroît pas du même montant le besoin de financement d’un résident. une capacité de financement positive pour le RDM (donc négative pour la notion) signifie que les SI résidents ont dû contracter plus de dettes auprès d’unités non résidentes qu’ils n’ont acquis d’actifs financiers dans le RDM. L’ensemble de ces opérations financières est présenté dans le compte financier du RDM
Comme le SCN et le manuel du FMI sont cohérents, les données des comptes du RDM et celles de la balance des paiements sont désormais presque parfaitement identiques. La balance présente l’avantage d’être établie mensuellement et avec des délais plus rapides. Elle permet de synthétiser des évolutions souvent méconnues du public et des médias ; par exemple, l’envol depuis quelques années des investissements directs et de portefeuille : la mondialisation ne se réduit pas au commerce extérieur. Mais ces résultats sont à interpréter avec précaution car une proportion considérable des flux est relative à des relations avec les autres pays de l’UE dont la plus grande partie a la même monnaie que la France. Pour être plus pertinente, la CN(Comptabilité Nationale) base 2000 présente des comptes du RDM qui permettront de distinguer l’Union européenne des pays tiers.
Le compte extérieur des biens et services présente les importations en ressources et les exportations en emplois, le solde étant le solde extérieur des biens et services (les importations de la France sont une ressource pour le RDM et on les appelle importations ; autrement dit, on écrit les comptes du point de vue du RDM, mais on désigne les opérations par le nom qu’elles ont pour la France).
Le compte extérieur des revenus primaires et transferts courants enregistre toutes les opérations de répartition du revenu intervenant avec le RDM. Son solde extérieur courant est l’équivalent de l’épargne pour les autres SI, c’est-à-dire du solde du compte d’utilisation du revenu. Il est pratiquement égal au solde des transactions courantes de la balance des paiements. Le solde du compte de capital est à ès du même montant car ce troisième compte enregistre à peu près rien. Ce solde est la capacité de financement du WM. Par construction, elle est égale, mais de si8ne opposé à la capacité de financement de la nation; car une opérati0n ne peut pas augmenter la capacité de financement d’un non-résidente elle n’accroît pas du même montant le besoin de financement d’un résident. une capacité de financement positive pour le RDM (donc négative pour la notion) signifie que les SI résidents ont dû contracter plus de dettes auprès d’unités non résidentes qu’ils n’ont acquis d’actifs financiers dans le RDM. L’ensemble de ces opérations financières est présenté dans le compte financier du RDM
Comme le SCN et le manuel du FMI sont cohérents, les données des comptes du RDM et celles de la balance des paiements sont désormais presque parfaitement identiques. La balance présente l’avantage d’être établie mensuellement et avec des délais plus rapides. Elle permet de synthétiser des évolutions souvent méconnues du public et des médias ; par exemple, l’envol depuis quelques années des investissements directs et de portefeuille : la mondialisation ne se réduit pas au commerce extérieur. Mais ces résultats sont à interpréter avec précaution car une proportion considérable des flux est relative à des relations avec les autres pays de l’UE dont la plus grande partie a la même monnaie que la France. Pour être plus pertinente, la CN(Comptabilité Nationale) base 2000 présente des comptes du RDM qui permettront de distinguer l’Union européenne des pays tiers.
Vidéo : Le reste du monde:
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Le reste du monde: