Les sociétés financières:
Les sociétés financières (SF) s’interposent entre les agents à capacité et les agents à besoin de financement, et tentent de concilier leurs souhaits contradictoires. Les SF regroupent en effet les unités dont la fonction principale est de financer (c’est-à-dire de collecter, transformer et répartir des moyens de financement) ou de gérer ces moyens de financement. Elles s’endettent en collectant des dépôts à vue ou à échéance, en émettant des titres, etc., pour être en mesure d’être créancières (par exemple en prêtant). Bref, elles exercent une activité d’intermédiation financière. À côté de la banque centrale, des autres institutions de dépôts (banques…) et des autres intermédiaires financiers (SICAV…), ces trois sous-secteurs pouvant être regroupés sous l’appellation d’institutions financières, le secteur comprend également des auxiliaires financiers (G E Carte bleue…) et des sociétés d’assurance (y compris les mutuelles, institutions dont les ressources sont des cotisations sociales volontaires), ces dernières correspondant environ à un sixième de la VA des SF. Dans l’ancien système, les entreprises d’assurance constituaient un secteur mais l’évolution des métiers respectifs a obscurci la distinction entre institutions financières et assureurs.
Les comptes des SF montrent qu’elles sont moins importantes par le montant de leur VA (4,1 % du PIB(produit intérieur brut) en 2007) que par l’ampleur de l’intermédiation financière qu’elles effectuent. Les services d’intermédiation financière indirectement mesurés (SIFIM) sont évalués comme la marge réalisée par les intermédiaires financiers sur leurs crédits (prêts à des taux supérieurs à ceux auxquels ces intermédiaires! se refinancent) et sur leurs dépôts (rémunérés à des taux inférieurs aux taux de refinancement). Cette marge est intégrée à la production des intermédiaires financiers ; en contrepartie, la marge sur les crédits est retranchée des intérêts reçus (de leurs clients) ; les flux d’intérêts sont donc mesurés nets de marge bancaire ; la marge sur les dépôts est ajoutée aux intérêts versés (à leurs clients) ; dans les deux cas, la valeur de ces SIFIM est affectée à la consommation intermédiaire ou finale de ces clients. Il n’est donc plus nécessaire d’effectuer un ajustement pour services bancaires imputés.
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