Concurrence
Concurrence [Gén.]
Structure d’un marché caractérisée par une confrontation libre d’un grand nombre d’offreurs et de demandeurs dans tout domaine, pour tout bien et service : matières premières, travail, biens d’équipement, fonds préalables etc. Dans le sens courant : situation correspondant à la présence de plusieurs entreprises sur le même marché.
Concurrence imparfaite[Strat. / Éco. ind.]
Forme de marché de concurrence par le grand nombre d’intervenant, soit du côté de l’offre, soit du côté de la demande, soit des deux côtés et auquel manque l’une (ou plusieurs) des autres conditions de la concurrence pure et parfaite. L’oligopole par le faible nombre d’offreurs, l’oligopsone, par le faible nombre de demandeurs, la concurrence monopolistique par l’hétérogénéité des produits sont les principales forme de concurrence imparfaites.
Concurrence monopolistique[Strat. /Éco. ind.]
Forme de marché de concurrence imparfaite par l’hétérogénéité de produits destinés à la satisfaction du même type de besoin. L’hétérogénéité est la conséquence de l’existence de différences dans les labels, les marques, les présentations, l’information (la publicité de marque), les conditions de crédit, de livraisons, d’accueil des clients, d’emballages. Cette forme a été étudiée par l’américain Chamberlin et par la britannique Robinson dans les années 1930.
L’équilibre en concurrence monopolistique, c’est-à-dire la production qui assure le bénéfice le plus élevé est obtenu par l’application du théorème fondamental de l’équilibre micro¬économique par l’égalisation de la recette marginale avec le coût marginal. À long terme, par l’arrivée de concurrents, le profit disparaît et l’équilibre obtenu toujours par l’égalisation de la recette marginale et du coût marginal correspond à l’égalité entre la recette moyenne (prix de vente) et le coût moyen complet ou coût synthétique moyen.
Concurrence pure et parfaite [Éco. ind.]
Forme théorique de marché se caractérisant par l’homogénéité des biens ou des services, l’atomicité des unités économiques (une multiplicité de vendeurs et une multiplicité d’acheteurs, tous de faible dimension), la transparence du marché (l’information se réduit au prix et se fait par le prix connu de tous), la fluidité sur marché (liberté totale pour entrer et liberté totale pour sortir) et en conséquence la parfaite mobilité des facteurs. Dans ces conditions irréalistes, la quantité optimale de production à mettre sur le marché est déterminée par l’égalité de l’offre et de la demande sur le marché, sachant que la demande correspond à la recette moyenne ou prix du marché, l’offre correspond au coût marginal à la condition que celui-ci soit supérieur au coût moyen complet ou coût synthétique moyen.
donnée, la firme est preneur de prix- et pour le marché ou l’industrie (c’est-à- dire pour l’ensemble des entreprises), le prix n’est plus une donnée. L’égalité correspond à l’intersection du coût marginal et de la recette marginale qui est ici égale à la recette moyenne pour la firme. À court terme, la différence entre la recette moyenne ou prix et le coût complet constitue le profit. Ce profit est maximum lorsque la recette marginale est égale au coût marginal. L’existence du profit attire de nouvelles entreprise dans l’industrie. Le prix baisse comme le montre la figure de droite et la part de marché de chaque firme diminue comme le montre la figure de gauche. Le processus s’arrête lorsque le profit est nul, ce qui correspond à la téra-éga lité suivante : coût marginal = coût moyen complet = recette moyenne = recette marginale. C’est l’équilibre de long terme.
Concurrence virtuelle [Strat. / Éco. ind.]
Marché contestable.
Concurrentiel [Gén.]
État d’un secteur ou d’une économie soumise à la concurrence interne ou externe, sans que l’affrontement soit conforme au modèle de concurrence pure et parfaite.