Écart de première consolidation
Écart de première consolidation [Compt.]
Différence existant, au moment de l’entrée d’une entreprise dans le périmètre de consolidation d’un groupe, entre le coût d’acquisition des titres par la société consolidante et la part correspondante dans les capitaux propres de sa filiale.
Selon le PCG cet écart comprend :
– des écarts d’évaluation afférents à certains éléments identifiables, qui sont ainsi réestimés à l’actif du bilan consolidé (terrains, constructions, fonds commerciaux, marques, réseaux commerciaux, parts de marchés, etc.) ;
– un solde, non affecté, appelé écart d’acquisition qui peut être positif ou négatif.
S’il est positif l’écart d’acquisition représente un supplément de prix payé par la société consolidante, par rapport à la valeur de l’actif net réévalué des sociétés consolidées, qui rémunère des éléments intangibles ne figurant pas à son actif. Il peut représenter la prime payée en contrepartie de l’avantage procuré par la prise de contrôle. Cette prime, souvent appelée survaleur ou goodwill est inscrite à l’actif du bilan consolidé dans le poste « Écart d’acquisition ». Celle-ci doit être amortie selon un plan dont la durée n’est pas précisée par le PCG.
S’il est négatif, l’écart d’acquisition représente un abattement par rapport à la valeur de l’actif net réévalué de la filiale, souvent justifié par les sombres perspectives d’avenir de l’entreprise. L’écart est alors inscrit en provisions pour risques au passif du bilan consolidé.