Les principes du comptabilité : réévaluation
Le désintérêt qui frappe cette technique comptable aujourd’hui a de nombreuses causes. L’accent mis sur la création de valeur et le rendement du capital employé a plutôt conduit les entreprises à optimiser l’efficacité du capital mobilisé et donc à ne pas le surévaluer. De plus quand le taux d’inflation atteignait 15 %, la dépréciation monétaire des actifs pouvait justifier une réévaluation de ceux-ci, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Par ailleurs, de nombreux postes du bilan comme les instruments financiers sont désormais largement en « juste valeur » et le souci des préparateurs des comptes est plutôt axé sur la volatilité induite des résultats que sur la sous-évaluation des bilans.
Pour toutes ces raisons, il y a peu de cas aujourd’hui de bilans ayant été réévalués en dehors des acquisitions d’entreprise pour lesquelles une réévaluation est obligatoire.