La comptabilité : chiffre d'affaires
Le chiffre d’affaires de l’entreprise n’est plus, à une époque où la mesure de performance s’est recentrée sur celle du capital employé, un indicateur aussi critique qu’autrefois.
Il reste malgré tout deux sujets sur lesquels la responsabilité des comptables est fortement engagée. Le chiffre d’affaires, servant en effet de critère pour mesurer la croissance ou pour procéder à des classements d’entreprises en fonction de leur taille, sa mesure comptable reste un sujet sensible. Ainsi selon que les filiales d’un groupe sont consolidées suivant certaines méthodes, intégration globale, proportionnelle ou mise en équivalence, le chiffre d’affaires de ces filiales pris en compte dans les comptes consolidés sera de 100 %, du pourcentage de participation dans les filiales ou de rien du tout.
Par ailleurs, et plus généralement, le chiffre d’affaires est la mesure de l’activité réelle de l’entreprise, celle qui permet de déterminer quand le résultat peut être pris en compte.
S’agissant du principal produit de l’entreprise, sa mesure, qui intervient quand l’encaissement est devenu probable au sens comptable du terme, fait intervenir de nombreuses normes comptables en fonction des activités concernées. Une livraison de biens, une prestation de services échelonnée dans le temps, des prestations financières dans le monde bancaire sont autant de cas divers nécessitant des normes pour statuer s’il s’agit de chiffre d’affaires ou de produits accessoires, voire de réduction de charges, et quand le chiffre d’affaires peut être comptabilisé.
De ce point de vue, le chiffre d’affaires reste au cœur de tous les textes comptables qui traiteront des modalités de reconnaissance de revenu.
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