La comptabilité : reconnaissance du revenu
Le choix de la méthode, coût amortissement, valeur d’utilité ou valeur de marché est une responsabilité importante du normalisateur et de la fonction comptable de l’entreprise. En ces temps de mise en cause du modèle comptable et de doute de la profession sur le concept de résultat, il peut être utile de rappeler les fondements financiers des méthodes comptables de reconnaissance du revenu et leur caractère approprié.
Trois exemples simples illustrent ci-après comment le résultat et la performance financière de l’entreprise sont mesurés par les comptes et les conséquences du choix de méthode pour une mise de fonds de 100 € devant rapporter 115 € l’année suivante. Le tri est de 15 % représentatif d’une certaine prime de risque. On suppose, par ailleurs, que le coût du capital est de 8 % et que le marché reconnaît instantanément la création de valeur pour 115 €.
Dans la méthode du coût amorti, l’actif est valorisé à 115 la première année et ne dégage aucun résultat. L’année suivante, le résultat est égal au flux de trésorerie de 115 moins l’amortissement de 100, soit 15. La prudence de la méthode est cohérente avec le taux d’actualisation implicite de 15%, significatif d’un risque jugé élevé.
Dans la méthode de la valeur d’utilité, l’actif est valorisé la première année à 106, valeur actualisée à 8 % du flux de trésorerie prévu de 115. Il dégage un résultat de 6 la première année et 9 la seconde, soit toujours 15 au total.
Dans la méthode de la valeur de marché, l’actif est valorisé à 115 dès la première année et l’intégralité du résultat de 15 est pris en compte immédiatement.
Ainsi, selon la méthode comptable applicable, le résultat généré par un actif ou un passif est comptabilisé avec plus ou moins d’anticipation dans le temps, mais in fine, il est toujours le même, égal au surplus de cash dégagé par rapport à la mise de fonds.
Pour ces raisons, la méthode appropriée en comptabilité est celle qui, conformément au cadre comptable actuel, engendre un résultat quand il est acquis à l’entreprise dans les circonstances de risque propres à chaque actif.
Pour des actifs productifs, où une performance future doit être réalisée par l’entreprise, la méthode du coût amorti reflète prudemment le résultat au fur et à mesure des ventes. Ces actifs sont implicitement valorisés au bilan à une valeur de flux futurs actualisés à un taux à risque (le tri), toujours supérieur au coût du capital.
A contrario, des instruments financiers dérivés imposent en permanence à l’entreprise une valeur volatile, mais certaine. Il n’y a pas d’argument pour différer ce résultat dans le temps. La méthode de la valeur de marché est alors la seule acceptable.
Trois exemples simples illustrent ci-après comment le résultat et la performance financière de l’entreprise sont mesurés par les comptes et les conséquences du choix de méthode pour une mise de fonds de 100 € devant rapporter 115 € l’année suivante. Le tri est de 15 % représentatif d’une certaine prime de risque. On suppose, par ailleurs, que le coût du capital est de 8 % et que le marché reconnaît instantanément la création de valeur pour 115 €.
Dans la méthode du coût amorti, l’actif est valorisé à 115 la première année et ne dégage aucun résultat. L’année suivante, le résultat est égal au flux de trésorerie de 115 moins l’amortissement de 100, soit 15. La prudence de la méthode est cohérente avec le taux d’actualisation implicite de 15%, significatif d’un risque jugé élevé.
Dans la méthode de la valeur d’utilité, l’actif est valorisé la première année à 106, valeur actualisée à 8 % du flux de trésorerie prévu de 115. Il dégage un résultat de 6 la première année et 9 la seconde, soit toujours 15 au total.
Dans la méthode de la valeur de marché, l’actif est valorisé à 115 dès la première année et l’intégralité du résultat de 15 est pris en compte immédiatement.
Ainsi, selon la méthode comptable applicable, le résultat généré par un actif ou un passif est comptabilisé avec plus ou moins d’anticipation dans le temps, mais in fine, il est toujours le même, égal au surplus de cash dégagé par rapport à la mise de fonds.
Pour ces raisons, la méthode appropriée en comptabilité est celle qui, conformément au cadre comptable actuel, engendre un résultat quand il est acquis à l’entreprise dans les circonstances de risque propres à chaque actif.
Pour des actifs productifs, où une performance future doit être réalisée par l’entreprise, la méthode du coût amorti reflète prudemment le résultat au fur et à mesure des ventes. Ces actifs sont implicitement valorisés au bilan à une valeur de flux futurs actualisés à un taux à risque (le tri), toujours supérieur au coût du capital.
A contrario, des instruments financiers dérivés imposent en permanence à l’entreprise une valeur volatile, mais certaine. Il n’y a pas d’argument pour différer ce résultat dans le temps. La méthode de la valeur de marché est alors la seule acceptable.
Vidéo : comptabilité : reconnaissance du revenu
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