Les principes du comptabilité : valeur ajoutée
C’est un paradoxe du monde moderne : à une époque qui découvre – ou redécouvre – la création de valeur, le bon vieux concept de valeur ajoutée n’a jamais été aussi mal considéré. Tout juste lui reconnaît-on une utilité pour faire de la comptabilité nationale ou pour calculer la base de participation des salariés dans l’entreprise.
Pourtant, il y a une opportunité, puisque le monde comptable s’interroge sur un modèle de compte de résultat suffisamment universel pour avoir un usage mondial, de remettre au goût du jour la valeur ajoutée, dont le principal intérêt est de mettre en évidence les grands facteurs économiques qui concourent, depuis toujours, à la création de valeur, travail et capital.
Un compte de résultat comptable mesure sans difficulté les composantes de la valeur ajoutée. Le chiffre d’affaires diminué des consommations matières donne la marge brute. Tous les autres éléments qui suivent constituent des éléments de valeur ajoutée par l’entreprise permettant de rémunérer les facteurs de production. Les achats de services (rémunération des intermédiaires), frais de personnel (rémunération du travail), amortissement (remboursement de capital employé), frais financiers (rémunération des prêteurs), impôts (rémunération des états) et, pour solde le résultat net (rémunération des actionnaires).
Finalement, les unités modernes de mesure de la performance telles que le roce ne sont que le rappel, pour le rendement du capital, des bons principes de la valeur ajoutée.
Vidéo : Les principes du comptabilité : valeur ajoutée
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