La comptabilité : Prospectus
En France, le « document de référence », terme officiel du prospectus déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers, est la bible de tout ce qu’un tiers intéressé à la situation d’une entreprise cotée peut exiger. Il n’a rien à envier à son homologue nord-américain, le « 20-F» déposé auprès de la Securities and Exchange Commission pour les sociétés étrangères cotées aux États-Unis.
L’information contenue dans ces documents de référence couvre un très large panorama : outre les comptes, on y trouve une description des risques, des activités, des perspectives, de l’organisation et, en particulier, des règles de gouvernance, des informations relatives aux organes de gestion et à leur rémunération.
Il n’est pas rare, de ce fait, que ce document dépasse les 300 pages pour les grandes entreprises cotées. Les entreprises ont souvent tenté, avec succès, d’unifier ce document avec leur rapport annuel, mais l’accroissement continu du volume tend à accentuer la différenciation entre l’édition d’un rapport annuel séparé simplifié, accessible à tout non-spécialiste d’une part, et la publication sans fioritures ni photographies du document de référence proprement dit destinés aux lecteurs aguerris d’autre part. Certains pourront considérer que trop d’informations tuent l’information, d’autres qu’il faut assurer la plus grande transparence possible. Dans un monde soumis à une exigence de transparence toujours accrue, un retour en arrière vers des publications allégées est très improbable.
Vidéo : La comptabilité : Prospectus
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