La comptabilité : comptes consolidés
Il y a, dans l’expression « comptes consolidés », une connotation de sophistication et de solidité dont seraient privés les comptes dits individuels (l’individu désignant ici chacune des filiales consolidées). Pourtant consolider les comptes, ne consiste qu’à retraiter et agréger des données qui ont été largement préparées et fiabilisées antérieurement.
Le processus d’agrégation est purement technique et sa complexité considérable est inversement proportionnelle à la simplicité du principe : l’objectif est de faire comme si un groupe, constitué pour des raisons pratiques de multiples sociétés, ne faisait qu’une entité. Il faut donc éliminer (contre-passer toutes les écritures) les transactions internes : titres, ventes, achats, créances, dettes, dividendes.
Dès que le périmètre de consolidation dépasse la dizaine de sociétés, ce processus doit impliquer des procédures rigoureuses. Pour que les comptes internes s’é- liminent, il faut qu’ils soient symétriques dans les deux filiales concernées. Des logiciels puissants sont nécessaires : une base de données consolidées est multidimensionnelle et contient les comptes des sociétés consolidées, le plan de compte du groupe, les périodes comptables et tous les autres axes d’analyse souhaitables.
En dehors du travail d’agrégation des comptes, un deuxième grand processus des comptes consolidés consiste à harmoniser des comptes individuels préparés suivant des normes nationales souvent divergentes et de les rendre conformes à un corps de règles du Groupe, désormais déduit des normes comptables internationales.
Cette harmonisation par retraitements des comptes locaux est très variable suivant les pays concernés. Pour les filiales françaises d’un groupe présentant ses comptes consolidés en normes internationales, les principaux retraitements à effectuer concernent le provisionne- ment des engagements sociaux, des impôts différés, l’inscription au bilan des contrats de location financement, la prise en charge des stock options (—> 64), l’élimination des amortissements à base uniquement fiscale. Les montants en jeu peuvent être considérables.
La grande évolution des systèmes de consolidation au cours des vingt dernières années a été leur intégration, avec le système de contrôle de gestion, dans un outil unique, évitant ainsi les écarts entre le suivi de gestion interne et les informations publiées et permettant la réduction des délais de clôture des grands groupes à la trentaine de jours.
Le processus d’agrégation est purement technique et sa complexité considérable est inversement proportionnelle à la simplicité du principe : l’objectif est de faire comme si un groupe, constitué pour des raisons pratiques de multiples sociétés, ne faisait qu’une entité. Il faut donc éliminer (contre-passer toutes les écritures) les transactions internes : titres, ventes, achats, créances, dettes, dividendes.
Dès que le périmètre de consolidation dépasse la dizaine de sociétés, ce processus doit impliquer des procédures rigoureuses. Pour que les comptes internes s’é- liminent, il faut qu’ils soient symétriques dans les deux filiales concernées. Des logiciels puissants sont nécessaires : une base de données consolidées est multidimensionnelle et contient les comptes des sociétés consolidées, le plan de compte du groupe, les périodes comptables et tous les autres axes d’analyse souhaitables.
En dehors du travail d’agrégation des comptes, un deuxième grand processus des comptes consolidés consiste à harmoniser des comptes individuels préparés suivant des normes nationales souvent divergentes et de les rendre conformes à un corps de règles du Groupe, désormais déduit des normes comptables internationales.
Cette harmonisation par retraitements des comptes locaux est très variable suivant les pays concernés. Pour les filiales françaises d’un groupe présentant ses comptes consolidés en normes internationales, les principaux retraitements à effectuer concernent le provisionne- ment des engagements sociaux, des impôts différés, l’inscription au bilan des contrats de location financement, la prise en charge des stock options (—> 64), l’élimination des amortissements à base uniquement fiscale. Les montants en jeu peuvent être considérables.
La grande évolution des systèmes de consolidation au cours des vingt dernières années a été leur intégration, avec le système de contrôle de gestion, dans un outil unique, évitant ainsi les écarts entre le suivi de gestion interne et les informations publiées et permettant la réduction des délais de clôture des grands groupes à la trentaine de jours.
Vidéo : La comptabilité : comptes consolidés
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : La comptabilité : comptes consolidés
https://www.youtube.com/embed/s7_QXSdc_os