La comptabilité : instruments financiers dérivés
Les instruments financiers dérivés:
ont longtemps été un des casse-tête de la comptabilité, et il semble que l’histoire ne soit pas terminée.
Ils portent bien leur nom. Ne nécessitant aucun capital ou tout à fait négligeable, ils tirent leur utilité dans la possibilité de fixer des valeurs qui dérivent de celles d’autres instruments de change, de taux ou de matières premières.
Ayant servi à l’origine plutôt à des fonctions de couverture, la comptabilité a un peu ignoré les swaps futures et autres forwards en les reléguant en « hors bilan » avec les engagements divers.
La généralisation de l’utilisation de ces instruments à des fins de trading a conduit à un changement des normes internationales : désormais, tous ces instruments doivent être valorisés au bilan à leur valeur de marché.
À leur initiation, ces instruments figurent normalement pour zéro au bilan, puis pour leur valeur de réalisation instantanée avec un risque plus important de volatilité en résultat. Le recours à la comptabilité de couverture s’impose donc en cas d’intention de couverture de risque, mais les conditions en sont devenues très contraignantes, notamment en matière de preuve de l’efficacité de la couverture et de documentation de l’intention initiale.
Les informations en annexe aux comptes sur l’utilisation et l’impact comptable des instruments financiers dérivés sont désormais très complets, mais elles requièrent du lecteur une certaine expérience.
Vidéo : La comptabilité : instruments financiers dérivés
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