La comptabilité : stock options: comptabilisation stock option
Les stock options sont des droits attribués aux dirigeants, plus rarement aux salariés, d’acheter des actions de leur société à un prix fixé d’avance. De sorte que si la valeur de l’action augmente, les titulaires des options pourront acheter les actions à un prix inférieur à leur valeur.
Les options distribuées ne donnent pas lieu à un décaissement par l’entreprise et l’idée qu’elles puissent être une charge pour celle-ci a rencontré beaucoup de résistance.
Pourtant, il y a bien un avantage économique accordé au bénéficiaire qui reçoit, à prix préférentiel, une partie du capital de l’entreprise. Il y a un manque à gagner pour les actionnaires de l’entreprise quand celle-ci émet des actions à un prix « bradé ».
La normalisation comptable, devant le casse-tête atypique d’une charge ne devant jamais donner lieu à débours de trésorerie, a imaginé un traitement notionnel pour la comptabiliser en contrepartie des fonds propres.
D’une certaine manière, ce traitement simule le pro- visionnement, au moment où les options sont accordées, du manque à gagner que subira l’actionnaire quand le capital sera souscrit par le salarié à une valeur inférieure à celle du marché.
C’est une démarche peut-être contestable sur le plan conceptuel et a été d’ailleurs largement contestée -, mais le normalisateur n’a pas trouvé d’autre moyen pour faire entrer dans les comptes, des modalités de rémunération qui ont pris des proportions importantes.
L’argumentation de l’investisseur milliardaire américain, Warren Buffett ajoute de l’eau au moulin du normalisateur : « Si les stock options ne sont pas une forme de rémunération, que sont-elles ? Si les rémunérations ne sont pas une charge (au sens comptable), que sont-elles donc ? Si les charges ne doivent pas figurer au compte de résultat, où diable les faire figurer ? »
Le puriste comptable trouvera que mettre en résultat quelque chose parce ce qu’on ne sait pas où le mettre est peu rigoureux conceptuellement, mais c’est une loi commune de la normalisation comptable : toute transaction créative, exclue des comptes du fait de montages particuliers, appelle une norme réglementant sa prise en compte obligatoire dans les états financiers si l’information du lecteur est jugée faussée.
Grâce aux stock options, les modèles financiers d’évaluation d’options, comme celui de Black & Scholes, ont pénétré le monde de la comptabilité.
Les options distribuées ne donnent pas lieu à un décaissement par l’entreprise et l’idée qu’elles puissent être une charge pour celle-ci a rencontré beaucoup de résistance.
Pourtant, il y a bien un avantage économique accordé au bénéficiaire qui reçoit, à prix préférentiel, une partie du capital de l’entreprise. Il y a un manque à gagner pour les actionnaires de l’entreprise quand celle-ci émet des actions à un prix « bradé ».
La normalisation comptable, devant le casse-tête atypique d’une charge ne devant jamais donner lieu à débours de trésorerie, a imaginé un traitement notionnel pour la comptabiliser en contrepartie des fonds propres.
D’une certaine manière, ce traitement simule le pro- visionnement, au moment où les options sont accordées, du manque à gagner que subira l’actionnaire quand le capital sera souscrit par le salarié à une valeur inférieure à celle du marché.
C’est une démarche peut-être contestable sur le plan conceptuel et a été d’ailleurs largement contestée -, mais le normalisateur n’a pas trouvé d’autre moyen pour faire entrer dans les comptes, des modalités de rémunération qui ont pris des proportions importantes.
L’argumentation de l’investisseur milliardaire américain, Warren Buffett ajoute de l’eau au moulin du normalisateur : « Si les stock options ne sont pas une forme de rémunération, que sont-elles ? Si les rémunérations ne sont pas une charge (au sens comptable), que sont-elles donc ? Si les charges ne doivent pas figurer au compte de résultat, où diable les faire figurer ? »
Le puriste comptable trouvera que mettre en résultat quelque chose parce ce qu’on ne sait pas où le mettre est peu rigoureux conceptuellement, mais c’est une loi commune de la normalisation comptable : toute transaction créative, exclue des comptes du fait de montages particuliers, appelle une norme réglementant sa prise en compte obligatoire dans les états financiers si l’information du lecteur est jugée faussée.
Grâce aux stock options, les modèles financiers d’évaluation d’options, comme celui de Black & Scholes, ont pénétré le monde de la comptabilité.
Vidéo : La comptabilité : stock options
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